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vendredi 1 octobre 2010

L'implantation d'une antenne-relais inquiète les habitants - Noyalo


La psychose des antennes relais continue.

L'histoire
Pour répondre à la demande de Noyalais, inquiets pour leur santé, du projet d'implantation d'une antenne-relais de téléphonie mobile dans la commune, la municipalité a organisé une réunion publique lundi 27 septembre.
Thierry Coignet, responsable négociation chez Orange, Jacqueline Geraud, expert environnement indépendante et Jeanine Bigot de la société Circet chargée de l'aménagement pour Orange sont venus expliquer, rassurer et répondre aux questions de la soixantaine de personnes présentes.
« Répondreà la demande de l'État »
« Notre société répond à la demande de l'État de couvrir l'ensemble du territoire et Noyalo en fait partie », assure Thierry Coignet avant d'expliquer le fonctionnement de la téléphonie mobile basé sur un réseau de cellules, une multiplicité d'antennes de faible portée, qui permettent la couverture du territoire avec un système GMS ou UMTS comme ce devrait être le cas dans la commune.
« Comparableà une onde radio »
Il s'agit d'un système qui devrait nettement améliorer une réception locale actuellement très aléatoire. Un pylône de 25 m de haut remplacera un des mats d'éclairage du stade. « La délibération favorable à l'implantation de cette antenne relais a été prise en conseil le 10 décembre 2009 », a rappelé le maire, en expliquant les phases de la démarche, qui ont amené à cette décision.
« Une antenne, c'est comme un phare dont on peut comparer l'intensité du faisceau à l'onde radio émise, a comparé, rassurante, l'expert environnement. Le champ électronique est cent fois plus faible à 10 m qu'à 1 m ».
Jacqueline Geraud a précisé que tous les chiffres et les arguments avancés proviennent de la communauté scientifique, de l'OMS et du ministère de l'Environnement. « Les émissions d'ondes magnétiques sont régies par le décret de mai 2002 de l'Organisation de la santé qui réglemente en France et en Europe les seuils des fréquences utilisables », a-t-elle rappelé.
Malgré ces propos rassurants, un certain nombre de personnes dans la salle, opposées au projet d'antenne, inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants, n'ont pas semblé convaincus. C'est le cas notamment d'Aurore Le Délétaire : « Nous nous trouvons dans une zone protégée et sensible où d'un côté nous avons le Golfe du Morbihan et de l'autre une réserve d'eau potable pour la Ville de Vannes. Nous ne pouvons pas construire une maison sans l'autorisation des bâtiments de France alors que maintenant on nous impose un polluant nuisible. C'est déplorable ! »

Source: ouest france

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